L’église Saint Etienne de BAULNE

L’église de Baulne est formée d’une nef voûtée d’ogives, de deux travées de chœur avec voûtes de blocage en berceau brisé, auxquelles correspondent deux travées collatérales au sud, l’une d’elles se situant sous le clocher. La sacristie a été rapportée contre le chevet, sans doute au XVIIIème siècle.

Il ne semble pas exister actuellement d’étude sur l’histoire de cet édifice. Les parties basses du clocher sont vraisemblablement les parties les plus anciennes (les parties hautes sont modernes-XVIIe/XIXe). Les voûtements actuels de l’édifice ne sont sans doute pas antérieurs à la période de reconstruction qui a suivi la guerre de cent ans (fin XVème-début XVIème), avec de beaux chapiteaux et clefs de voûtes armoriées de cette époque. Le voûtement du chœur semble être une disposition plus récente.

L’ensemble de l’édifice a reçu un dallage, vraisemblablement au XIXème siècle.

On trouve dans cette église outre un tabernacle du XVIIIème siècle, posé sur l’autel, inscrit MH le 12/04/79.

un beau retable en bois peint époque Restauration, dans la chapelle de la Vierge, inscrit le 01/04/1992.

Lieu de culte catholique, on n’y pratique pas de messes régulières mais uniquement quelques cérémonies lors des mariages ou enterrements.


La croix champêtre

 Comme plusieurs communes rurales de la région, notre commune possède une croix champêtre à la « croisée » de ses chemins. Anciennement située à l’entrée de la route de Mondeville, elle est désormais installée à l’intersection de la D 191 et de l’allée du Mazelin sur le parterre en herbe

Datant du XVIIIème siècle, ces croix champêtres avaient pour utilité de servir de « Station » lors des Rogations annuelles, ces processions organisées aux environs de la fête religieuse de l’Ascension, parcouraient les campagnes aux alentours  pour demander les récoltes soient bonnes.


La date précise de cette procession était fixée par le diocèse dont dépendait la commune. Jusqu’à la fin du XIXème siècle, avant la séparation de l’Église et de l’État, les processions se sont tenues à Baulne selon les indications du diocèse de SENS dont nous dépendions.




Abri orné et polissoir du Puits Sauvage

Le polissoir n’a été découvert qu’au début du xxe siècle par M. Jeulin, agriculteur à Videlles. Il se trouve sur une dalle subhorizontale de grès de Fontainebleau, qui est un affleurement au niveau du sol, de la couche grèseuse en place d’environ 2,70 m de longueur sur 1 m de large. Une partie du polissoir a été détruite par l’exploitation des dalles en place par les carriers (trace de débitage visibles sur le rebord). Il comporte huit rainures parallèles pour partie martelées sur sa partie droite et plusieurs surfaces polies dans sa partie gauche. La table s’enfonçant dans le sol, il est possible qu’elle présente d’autres sillons ou cuvettes. Son dégagement demanderait un travail très important de défrichage.

Ce mégalithe est dépourvu de tout environnement archéologique dans leurs abords immédiats. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1984.

Le polissoir se trouve au Sud-Est du village, non loin de la limite communale avec Videlles. Il est situé en lisière du bois, juste à la rupture de pente entre le plateau cultivé et le coteau boisé, au lieu-dit le « Puy sauvage ».

Pour l’atteindre, on emprunte le chemin d’exploitation passant devant la ferme de Mézière, commune de Mondeville, et qui se dirige, en longeant le bois, vers la ferme de Marbois.

Puits du bas de l’église

Un puits édifié au XVIIIème siècle situé au bas de la rue de l’église, restauré, faisait partie d’un ensemble d’autres puits existants dans le village dont certains ont été supprimés comme le Puits de le Vadelle en 1889. 

Ces puits permettaient aux habitants  des avoisinantes de s’approvisionner en eau potable pour les besoins de leur foyer à une époque où l’eau courante n’était pas encore installée. Certains puits construits sur les terrains agricoles servaient pour le travail des exploitations et des fermes.



La Cressonnière

La cressonnière à Baulne créée en 1919 (Boigny cressonnière Ramé) dont l’activité s’est arrêtée en 2009.